Camping Hellas dans le Pélion

La nuit au camping fut un peu difficile, des chiens aboyaient en continu, quasiment toute la nuit. On est proche de la grosse route, on a donc droit aussi au bruit des voitures, camions et motos ! Et enfin, les grecs ont une passion pour le rotofil et s'y mettent très tôt, à 6h30 pour être précis... Bref, pas super reposant comme camping, mais on est au bord de la plage, on peut marcher jusqu'à des villages super mignons, les sanitaires sont nickels et il n'y a pas beaucoup d'alternatives dans la région. On va donc rester là quelques jours, on a des boules quies de toute façon !

Portaria

On part explorer le nord de la région : au programme deux petits villages de montagne, une rando, et baignade dans des criques (vous l'aurez peut-être déjà deviné, programme beaucoup trop ambitieux, surtout si on prend en compte les routes de montagnes!). Premier arrêt à Portaria, un village avec des maisons en pierre et une superbe vue sur la mer en contrebas.

Makrinitsa

On s'arrête ensuite au sentier des centaures qui a malheureusement été détruit lors d'inondations il y a quelques années... Les passerelles et ponts ne sont pas praticables. On continue jusqu'à Makrinitsa. On se gare au parking à l'entrée du village puis on parcourt les ruelles pavées, on s'arrête sur la place centrale sous un énorme platane.

Makrinitsa (2)

Il y a plusieurs boutiques d'herbes aromatiques, miel et fruits confits, les spécialités de la région.

Pause gourmande chez Aeriko

À défaut de trouver un restaurant qui nous plaît, on pique-nique puis on s'arrête à un café (Aeriko) qui propose de bons desserts ou de bonne grofres, avec toujours une superbe vue. Un régal 😋 Et de quoi prendre des forces avant la randonnée !

Cascade de Poros

On parcourt les petites routes de montagne pour rejoindre le départ de la rando. On commence par descendre à travers des vergers, on croise une réserve d'eau avec plein de petites grenouilles dedans. Martin préférerait les regarder tout l'après midi mais on arrive à le décoller de là en lui disant qu'on les reverra au retour. On arrive assez rapidement à la cascade, Éline trempe ses jambes, Martin construit un barrage, on profite de la fraîcheur du lieu. On découvre même une grenouille géante !

Retour par les petites routes

Le retour au camping est assez long, on essaye de prendre un raccourci grâce à Google mais la route a disparu apparemment ! Heureusement, on découvre une émission pour les enfants à la radio, avec des chansons trop chouettes en grec et en anglais ! C'était sympa mais ça n'occupe pas non plus pendant 1h, on a dû appeler Chase et compagnie à la rescousse ! Ouf on avait pensé aux nouvelles piles pour le casque d'Eline ! Du coup, les enfants ne remarquent même pas les vaches qui traversent la route !

Découverte de Kala Néra

Le lendemain, on cherche un endroit pour louer un kayak, pédalo ou paddle. La dame du camping nous dit que ce n'est pas trop possible en ce moment car il n'y a pas assez de touristes en mai et les loueurs ne sont pas encore installés... Dommage ! On marche jusqu'au village voisin (avec l'espoir secret de trouver un loueur 😉) et on découvre un centre ville sympa, des restaurants en bord de mer avec des plats typiques et des prix raisonnables, une aire de jeux pour enfants, bref de quoi passer une super journée !

Kala Nera

Après un peu de shopping, on s'installe au resto au bord de l'eau et on découvre les spécialités de la région, un délice ! En attendant d'être servis, les enfants jouent les pieds dans l'eau, le top !

Kala Nera - plage

L'aprèm, on se pose sous un eucalyptus géant au bord de la mer et on profite de l'eau pour se rafraîchir. Le normand trouve d'ailleurs que l'eau est trop chaude et qu'elle ne rafraîchit pas... je pense qu'il exagère légèrement ! Un chien s'installe avec nous (et par là je veux dire qu'il s'installe sur nos serviettes !!). Il faut ensuite rentrer au camping par la route, il commence à faire vraiment chaud ces jours-ci, on se dit qu'il sera bientôt temps de quitter la Grèce pour retourner plus au nord !

Plage de Labinou

Pour notre dernier jour dans le Pélion , on va visiter la côte est. On s'arrête à la crique de Labinou. On joue dans les rochers, on se baigne, on cherche des coquillages, on sort la canne à pêche (d'ailleurs cette canne à pêche ne pêche décidément rien, on va la ramener au magasin 🤣).

Soirée de folie !

On quitte le Pélion pour rejoindre les montagnes du nord de la Grèce. On a repéré quelques spots à mi-chemin pour passer la nuit, on est assez confiant et on décide de visiter le village de Milies avant de partir. Arrivés au premier spot, on commence à se montrer méfiant, la route a laissé place à un chemin caillouteux et le gps indique encore 5 km... On tente quand même. C'est long, la route est bien ravinée, on espère que Google ne nous fait pas une énième farce en nous amenant au milieu de nulle part ! Lorsqu'on croise un troupeau de chèvres sur la route (dont certaines semblent croisées avec des gnous vu leur taille et leurs cornes), on décide de faire demi-tour ! Direction le second spot repéré... Notons qu'à ce moment-là, on constate que le vent se lève et les nuages se rapprochent. Après 20min, on arrive à l'endroit recherché... Une aire de pique-nique en plein vent, avec des petits cabanons cassés et des déchets répandus un peu partout. On sort tout de même de la voiture. Et là, on constate que les enfants ont vraiment la capacité de tout transformer en un monde merveilleux ! Ils imaginent que les cabanons délabrés sont de belles cabanes et commencent à s'imaginer leurs petites histoires. Peu importe le vent, la pluie et les déchets, ils ont déjà créé leur petit monde ! Nous, par contre, en tant qu'adultes responsables avec une imagination un peu moins débordante, on décide vite de partir d'ici. Allé, on remonte en voiture et on repart pour 30 minutes de route en espérant trouver un endroit potable pour une nuit ! Ouf, le troisième est le bon. Il y a déjà plein de vans sur place, on trouve un coin abrité du vent. Il ne pleut pas tant que ça, on va pouvoir manger rapidement un super diner-petit-dej de la flemme, et si l'on fait abstraction de la bouteille de sirop de fraise renversée dans un tiroir, on s'en sort assez bien 😉